vendredi 20 janvier 2012

Test El shaddai

Le livre le plus vendu de l'histoire est la bible. Recueil presque sans fin, d'histoires, de contes et d'aventures. Il est pourtant rare de voir ces histoires adaptées en jeux.
C'est pourtant le cas avec El shaddai, qui a librement adapté un passage connu sous le nom du livre d'Enoch. Ce passage de la bible nous raconte l'histoire d'Enoch, descendu sur terre sur l'ordre de Dieu, pour chasser les anges déchu. Les anges déchus s'unissèrent avec les humains, donnant naissance aux Nephilims. Des créatures qui n'apportent que chaos et destruction.

El saddai fait partie de ses jeux qui divisent. D'un côté on est ébloui devant ses graphismes incroyables, de l'autre on est déçu par un gameplay très simpliste

Une histoire biblique.

Les terrifiants Nephilims !
Le jeu est une adaptation très libre de la bible. Enoch, le héros part donc capturer les âmes des anges déchus. Ils se sont tous réfugiés dans une tour qu'ils ont construite. Chaque étage de la tourappartient à un ange déchu et à un univers bien à lui. Venons-en à la partie libre de l'adaptation.
Les développeurs se sont lâchés, car il vous sera possible de conduire une moto dans un passage plus inspiré de Tron que de la Bible, les personnages sont habillés en jean et certains même ont un téléphone portable. L'histoire quant à elle est décousue, il est même difficile de comprendre quelque chose. Notre cher Enoch n'arrête pas de changer de monde, d'époque et arrivé à la fin du jeu on n'est
pas sûr d'avoir tout saisi.

Une oeuvre d'art.

Lucifel et Enoch
Avec Takeyasu Sawaki aux commandes, qui est un ancien de clover studio ayant travaillé sur Viewtiful joe et Okami (rien que ça!). On attend d'en prendre plein les yeux. De ce côté là, vous n'allez pas être déçu. El saddai est une véritable œuvre d'art interactive, les décors sont magnifiques, magiques. Il se dégage une telle force de l'univers créé par Ignition Entertainement qu'il est difficile de trouver des points négatifs sur ce côté du jeu. les seuls défauts côté graphisme viennent surtout du character design de certain personnages. Les Nephilims qui sont censés être des créatures semant le chaos et la destruction, sont représentés comme de grosses saucisses inoffensifs ou encore les archanges, envoyé pour vous aider et vous conseiller, représenté sous forme d'oie.. Mais il y a aussi des character design réussie, comme Lucifel, archange envoyé par Dieu pour veiller sur vous. Il est représenté en jean et chemise noir à moitié ouverte, et à toujours un téléphone portable à la main pour répondre aux appels de Dieu. Lucifel vous servira de point de sauvegarde. El shaddai s'en sort aussi avec les honneurs pour la musique. Elle correspond parfaitement à l'ambiance biblique du jeu. Entre des musiques religieuses et d'autre plus soutenues pour les combats, l'OST d'El saddai est superbe.

Qui ne bouge pas vraiment bien.

Venons en à la partie gameplay. C'est ici que les plus gros défauts apparaissent. Le jeu se présente comme un mélange de beat'em all et de plate forme tantôt 3D tantôt 2D. La prise en main est très simple. Il y a un bouton pour l'attaque, un pour le saut et un autre pour se défendre. Il n'y a pas de combo pour les attaques, il suffit juste de taper la touche attaque à fond pour enchaîner les coups. La subtilité vient du rythme sur lequel vous attaquez. En espaçant un peu deux attaques vous réalisez une attaque qui brise la défense de l'ennemi. Le système de purification est quant à lui intéressant. Plus vous attaquez avec une arme plus celle-ci perd de sa divinité. Vous devez alors la purifier pour qu'elle regagne toute sa puissance. La purification peut avoir lieu n'importe quand, il vous suffit d'appuyer
sur la touche correspondant. Pour l'aider dans son voyage, Enoch dispose de trois types d'armes. L'arch qui vous permet d'attaquer rapidement, le gale qui est une arme à distance et le veil, arme combinant la puissance d'attaque et la défense. Vos ennemis aussi possèdent ces armes, mais il vous est possible de leur voler lors des combats. Malgré ses idées, les combats manque sérieusement de punch et le fait de n'avoir qu'un seul boutons d'attaques ne permet pas de varier les plaisirs, et c'est bien dommage.
Comment ne pas tomber sous le charme.
Tout comme l'illustre Ghosts 'n goblins, votre vie est représentée par votre armure. Plus vous subissez de coup, plus votre armure part en morceaux. Les passages de plate forme 2D et 3D sont classiques, mais permettent de changer le gameplay entre deux combats.

Conclusion.

El shaddai est un jeu magnifique qui malheureusement est deservi par un gameplay simpliste et classique. On apprecie et admire le risque pris sur la partie character design et sur les graphismes en général, mais il aurrait fallut la même chose pour le gameplay.
El shaddai est un jeu à esseyer au moin une fois pour admirer le travail d'artiste fait sur le jeu.



Note : 
























El shaddai : édité et développé par Ignition games, sorti en France le 8 septembre 2011.

jeudi 19 janvier 2012

The last story, vidéo de la version collector.

Si vous avez une wii et que vous aimez les RPG alors réservé  votre 24 février ! Aprés un Xenoblade monstrueux, voici venir le tour de The last story. Le jeu sortira en version standard et collector. Dans la collector vous trouverez le jeu et son steelbook, un art book richement illustré ainsi qu'un CD audio, comportant 7 pistes sonores.
Pour vous mettre l'eau à la bouche voici quelques vidéo.








mercredi 18 janvier 2012

Test Tritton AX pro

Avec l’avènement des consoles haute définition, au milieu des années 2000, les joueurs ont commencé à vouloir s'équiper de nouveaux écrans, pour profiter  au maximum de leurs consoles. En même temps que l'évolution graphique, un autre coté des jeux a lui aussi beaucoup évolué, mais plus discrètement. Il s'agit du son. Aujourd'hui le son est aussi important que l'image, pour l'immersion dans un jeu.
C'est surement une des raisons qui explique la multiplication des modèles de casques pour le jeu.


Tritton : la petite histoire.



Tritton est une marque connue dans l'univers du jeu depuis quelques années. Mais c'est son rachat par mad catz (pour neuf millions d'euros), en juin 2010 qui lança vraiment la marque sur le sol français.
Le casque + l'ampli+ la télécommande


Pour son lancement en France, Tritton sortit trois modèles de casques, le Tritton AX 120, AX 180 et le AX pro. Chacun des modèles visait un public différent grâce à un éventail de prix allant de 80€ à 180€.
La marque Tritton vient d’ailleurs de signer un accord avec Microsoft pour faire des casques officiels xbox 360 .

Tritton AX pro : Le monstre.


Le Tritton AX pro se compose de plusieurs parties. Il y a bien sûr le casque, j'y reviendrais tout à l'heure, la télécommande et le boitier ampli.
L'avantage du AX pro est qu'il s'agit d'un des seuls vrais casques 5.1 du marché. De ce fait, il est recommandé de brancher votre ampli AX pro en optique avec votre console. Cela vous permettra d'avoir la meilleure qualité sonore possible. Cet ampli doit aussi être branché sur le secteur. Sur votre ampli, qui se présente sous la forme d'un petit appareil rectangulaire, vous trouverez les boutons, servant à régler le volume. Il faut aussi savoir que vous trouverez sur le côté des entrées jack pour connecter un autre système sonore (enceinte....).

Un écouteur ouvert, où l'on distingue les 4 enceintes.
Le casque a une particularité : dans chaque écouteur, il y a en réalité quatre enceintes. Ce qui nous fait un total de huit enceintes pour vos deux oreilles.Voilà pourquoi le Tritton AX pro est un vrai 5.1. De plus le logo Tritton présent sur chaque écouteur, est éclairé, ajoutant un charme certain au casque.

La télécommande elle, se branche entre le casque et l’ampli. La télécommande vous permet de régler indépendamment  les différentes enceintes de votre casque, le SUB, le CENTER, le REAR et le FRONT. Chacune de ces touches est rétro-éclairée dans un éventail de couleur, allant du vert au rouge, en passant par le bleu et le blanc. Les couleurs correspondant à la puissance des réglages. Grâce à la télécommande vous allez aussi pouvoir différentier le volume du jeu, du volume du chat. Car si vous jouez sur le net l'AX pro remplace aussi vos petites oreillettes pour la PS3 et vos micro casques pour la Xbox 360.

Les plus et les moins.

La télécommande
Le gros plus du casque est sans contest la qualité sonore qui est magnifique. Que ce soit pour un jeu, un DVD ou un Blu-ray vous en prendrez plein les oreilles. Le casque prend tout son sens sur des jeux comme Battlefield 3, où un énorme travail a été apporté au son.
Il y a aussi la télécommande qui est fort pratique et utile. Et le fait de pouvoir brancher deux casques AX pro sur le même ampli est une bonne idée. Comme cela tout le monde profite du son, même en écran splitté. Par contre, il vous faudra deux casques.Tritton a eu la bonne idée de fournir tous les câbles avec son casque, que ce soit le cable optique, ou le cable pour brancher sa manette x box 360 avec son casque. Ce n'est pas grand chose mais c'est appréciable.

Il n'y a pas beaucoup de points négatifs sur ce casque, mais cela existe quand même. Un des plus embêtants vient du casque. Pourquoi le serre tête du casque n'est il pas en métal? Car le serre tête est en plastique et n'est pas l'air très robuste. Le deuxième point faible n'en est pas vraiment un, mais autant vous prévenir : vous allez vous retrouver, avec plusieurs kilomètres de fils. Entre ceux de la télécommande, du casque et de l'ampli, on en voit pas le bout.
Enfin le service S.A.V de Tritton n'est pas génial. Personne ne sait quoi faire de votre casque en cas de problème. Votre revendeur vous envoie vers le SAV Tritton Mad catz, qui lui-même vous renvoie vers votre revendeur. Ajoutez à cela une notice non traduite avec peu d'explications pour les réglages.

Conclusion.


Le Tritton AX pro est un des meilleurs casques de jeu du marché. Avec un son extraordinaire, des réglages personnalisables à foison et un bon confort une fois sur les oreilles.
Il faut quand même compter 180€ pour avoir ce bijou sur la tête. Mais vous ne le regretterez pas.




Note


( MAJ) Ma collection Zelda.

Voici un aperçu de ma collection sur le thème des jeux Zelda. Si vous êtes gentil, je vous montrerais la plus belle pièce de ma collection ce soir. En attendant je vous dévoile le reste .







                                        
   
coussin fait par ma femme.

(MAJ) Mon tatouage Zelda.

mardi 17 janvier 2012

Test Zelda OOT 3DS.


 !!! Attention ce test est 100% non objectif !!!

Il existe des séries de jeux dont la simple énonciation du nom fait apparaître des étoiles dans les yeux de nombreux joueurs. Parmi ces séries, il y en a une qui a une aura toute particulière. Comme la pub le dit «  Every game has a story but only one is a legend ». 


Un bon souvenir.

Listen !!! Le personnage le plus agaçant du jeu.
Annoncé en 1996, par un trailer, en même temps que la sortie de la Nintendo 64, Zelda OOT (Zelda 64 à l'époque) avait fait sensation. Mais il fallut patienter deux longues années pour avoir le jeu entre les mains.
Il faut se souvenir qu'à l'époque, la 3D était toute nouvelle. Il fallait donc inventer, bidouiller et trouver des compromis pour faire vivre et évoluer un monde en 3D. Heureusement pour Nintendo, ils ont dans leurs rang une personne qui est souvent considérée (à juste titre) comme un génie. Il s'agit de Myamoto-san.
Il y a tellement d'idées novatrices dans ce jeu, qu'en faire une liste serait trop long. Mais il y en a une qui à elle seule bouleversa le monde des jeux d'action en 3D : le lock des ennemis.

L'histoire d'une légende.

L'apprentissage des musiques avec Sheik. Un des moments forts du jeu.
Votre aventure commence, comme d'habitude, par une petite sieste. Vous êtes alors réveillé par une fée, Navi, qui vient vous annoncer que le vénérable arbre Mojo vous convoque. Vous voilà parti pour une aventure extraordinaire.

Une des nouveautés de cet épisode est l'apparition des diverses races qui habitent en Hyrule. Les fiers Zoras dans leurs domaines, les Gorons en haut du mont du péril, les Kokiris au fin fond de la forêt et les Gérudos dans un désert torride. Certaines races existaient déjà dans les épisodes précédents, mais ils étaient là en tant qu'ennemis. Cet ajout de race permet de créer un univers cohérent et attachant. Le jeu nous gratifie d'un OST magistral, un vrai bonheur pour les oreilles.En plus de cela s'ajoute une carte immense qui est centrée autour de la plaine d'Hyrule. Chaque élément dans le jeu, du cycle jour-nuit en passant par des personnages attachants, sont là pour rendre le plus vivant possible le magnifique royaume d'Hyrule. 

Bon... et la version 3DS?

Bon je vais arrêter de vous bassiner avec ce que vous savez déjà.

Le pack 3DS collector pour les 25 ans de la série.
La version 3DS de Zelda OOT a été entièrement refaite graphiquement. Le plus gros risque avec une refonte graphique est de dénaturer l'œuvre originale. Je vous rassure tout de suite ce n'est pas du tout le cas ici, bien au contraire. Les nouveaux graphismes renforcent le coté magique et féérique du jeu, les personnages et les décors sont plus vivants. Pour s'en convaincre, il vous suffit d'aller admirer un coucher de soleil sur le lac Hylia. La seule déception du remake vient de la 3D (stéréoscopique), qui n'apporte pas grand chose au jeu et qui vous fatigue les yeux rapidement.

Mais pourquoi racheter un jeu que j'ai déjà fait?

Parce que c'est un Zelda !!!
Plus sérieusement en plus du jeu original refait, vous trouverez aussi la version Master Quest, qui est une version modifiée et plus difficile de Zelda OOT. La principal nouveauté de cet épisode bonus se trouve dans les donjons. Presque tout à changer, la configuration du donjon reste la même, mais les énigmes, interrupteurs et ennemis ont bougé. Il vous faut réapprendre les donjons.   

Le révolutionnaire Lock en action.
Zelda Ocarina Of Time est un jeu légendaire et intemporel. La refonte graphique est plus qu'appréciable, quant à la version Master Quest, c'est un bonus fort sympathique, pour ceux qui l'avaient raté dans la version collector de Wind Waker sur gamecube, et pour les autres aussi.




Note : Aucun jeu ne mérite la note parfaite. Mais la nostalgie embellit les choses.










The legend of zelda OOT 3D : édité par Nintendo, développé par Grezzo et sorti en France le 17 juin 2011.








dimanche 15 janvier 2012

Test AMY

Dans les années 90 des créateurs de jeux vidéo français se sont fait un nom. Michel Ancel avec Rayman, David Cage et son The nomad soul. Certains ont même créé de nouveaux genres comme Fréderick Raynal avec Alone in the dark. Quand Paul Cuisset, le papa de flashback annonce qu'il travaille sur un nouveau survival horreur, l'attente devient longue.



Il faut bien un début à chaque fois.


Notre petite Amy.
L'histoire vous met dans la peau de la belle Lanna Lavigna, qui vient juste de s'enfuir du centre Phoenix, avec la jeune Amy qui servait de cobaye. Pendant votre fuite en train, un accident arrive. Vous vous réveillez quelques temps plus tard seule. Enfin presque, puisque des monstres et des millitaires vous attendent. Comme si tout cela ne suffisait pas, vous êtes aussi contaminée par un virus qui est mystérieusement soigné par la présence d'Amy.


Lanna et Amy.


Niveau gameplay, l’interaction entre Lanna et Amy, est le point central du jeu. Ce qui a donné de bonnes idées. Comme dit plus haut, vous êtes contaminée par un virus, si vous restez trop longtemps loin d'Amy, vous vous transformerez rapidement en monstre. Pour pallier ce problème, vous pouvez vous injecter un antidote temporaire. Mais vous découvrirez des avantages à ne pas se soigner trop tôt. Les monstres peuvent vous prendre pour l'un des leurs, si votre niveau de contamination est assez élevé, et si vos déplacements ne sont pas trop rapides.
Lanna et Amy.
Amy est votre bien le plus précieux. En plus de vous protéger du virus, elle augmente aussi votre vitesse de régénération. En contre partie vous devez la protéger et l'aider à avancer avec vous.  Il est possible de donner la main à Amy pour qu'elle vous suive, ou lui demander d'attendre (ne tardez pas trop, car Amy panique vite et essaye de vous rejoindre). Ces actions vous serviront pour résoudre des énigmes, par exemple elle actionnera un bouton permettant d'activer l’ascenseur sur lequel vous êtes. Il est possible de vous cacher, sous un bureau, dans un placard, pour éviter un tour de garde ou un monstre. Notre petite Amy a aussi des pouvoirs, qu'il faut débloquer en l'amenant à côté d'un glyphe qu'elle doit dessiner. Parmi ses pouvoirs on trouve une bulle anti-son. Car oui le son a une importance dans le jeu. Lanna étant fragile, il est préférable d'éviter les combats inutiles. Quand il s'agit de passer discrètement et que le sol est jonché de bris de verre, c'est le moment de mettre sa bulle. Ce pouvoir créé une bulle qui isole phoniquement l'intérieur de celle-ci. Il vous est donc possible de passer sans que les monstres ne vous entendent.

Quelques problèmes.

Une dose pour quelques instants de  répits
 Venons-en aux défauts. Malgré ses qualités AMY n'est pas exempt de problèmes. Le premier que l'on remarque est le niveau graphique léger du soft. Les personnages sont plutôt bien modélisés, quand aux animations et aux déplacements, ils sont rigides. La plupart des décors sont fades et les textures ne sont pas extraordinaires, mais une atmosphère oppressante et malsaine s'en dégage. Un autre problème vient de la faible durée de vie du jeu, qui est masqué par un système de point de contrôle catastrophique. Il n'est pas rare de recommencer plusieurs fois un passage, qui vous demande plus de 15 minutes de jeux.


Conclusion.

La fin est proche.
 Il faut savoir que AMY est un jeu indépendant qui est vendu uniquement en téléchargement sur le Xbox live arcade ou le PSN. Le jeu est proposé à un prix attractif, 800 MS sur le XBL et 10€ sur le PSN.


Nous voilà devant un jeu contrasté. Mais vu le prix de celui-ci, on lui pardonne ses défauts. Si comme moi vous voulez soutenir l'univers du jeu indépendant jetez-vous dessus. De mon point de vue, il est préférable de payer 10€ pour un jeu indépendant et soutenir ses auteurs que payer des DLC à 15€ pour 4-5 cartes multijoueurs. Et qui sait, cela permettra peut être à Paul Cuisset de bosser sur un titre AAA.


Note :















AMY : édité par Lexique numérique, développé par Vector Cell et sorti en France le 11 janvier 2012.

Site web : http://www.amy-thegame.com/










samedi 14 janvier 2012

Test Shadows of the Damned

Quand Sudas 51 (créateur de No More Heroes, Killer seven), Shinji Mikami (créateur de Resident evil, Dino crisis) et Akira Yamaoka (compositeur musical de Silent hill), s'unissent pour nous faire un jeu, il est bien normal de l'attendre avec impatience.

Il était une fois...

Vous incarnez Garcia Hotspur, chasseur de démons. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à empêcher l'enlèvement de sa femme Paula, par le seigneur des démons Fleming. Ni une ni deux vous partez la sauver direction les enfers.
Johnson.
Heureusement pour notre héros il ne part pas seul dans sa croisade. Il est accompagné de Johnson, ancien démon repenti, qui se présente sous la forme d'un crâne enflammé. Johnson a un pouvoir bien utile, il se transforme en presque tout, pistolet, fusil à pompe, mitraillette et même moto.
En plus de l'artillerie, Johnson a aussi la langue bien pendue, il n'hésitera pas à vous donner, entre deux allusions douteuses, des conseils sur ses anciens amis et sur l'enfer qu'il connait si bien.

C'est parti !!!

Le légendaire Big Boner
Après une introduction fort sympathique et jouable, vous voilà lancé dans l'histoire. On reconnaît rapidement la touche de Sudas 51 dans le jeu, ce juste équilibre de violence mélangé à du sexe et saupoudré de scatophilie. Vos points de passage ne sont autre que Willy, cousin éloigné de Johnson, qui défèque à chaque fois que vous le croisez. Ou encore Johnson qui téléphone à un numéro rose pour avoir une érection pistolière, votre pistolet se transforme alors en Big boner, qui vous permettra de flinguer des grands vilains démons.

Graphiquement le jeu accuse un sérieux retard, les textures sont pauvres, la modélisation est assez grossière, heureusement le jeu est sauvé par un character design soigné, Johnson est génial, le design des armes respire le démoniaque. Le doublage lui aussi est une réussite, l'accent mexicain de Garcia rend ses insultes espagnoles savoureuses et l'accent anglais de Johnson lui vas à ravir.

Le pad en main.

un exemple de la partie shoot'em up.
Avec shinji Mikami dans l'équipe, le gameplay ne pouvait qu'être bon. La prise en main est une version améliorée de resident evil 4 et 5. Elle est beaucoup plus souple, précise et vous permet de vous déplacer tout en visant.
Shadows of the damned propose quelques bonnes idées de gameplay, comme la gestion des ténèbres. En effet Garcia ne peut rester dans les ténèbres qu'un laps de temps limité, après quoi sa barre de vie diminuera. Pour dissiper les ténèbres tirer sur les têtes de mouton chandelier (d’après Johnson "tout le monde sait que les moutons sont des lumières".) Certains démons ne dévoileront leurs points faibles que dans les ténèbres. Vos armes peuvent aussi balancer des tirs de lumières, ce qui paralysera vos ennemis et dissipera les protections des ténèbres des autres. Après chaque boss vaincu, vous récupérerez des diamants bleus pour upgrader notre cher Johnson, qui se transformera pour devenir encore plus puissant. En parlant de diamants, vous en rencontrerez aussi des blancs et des rouges. Les blancs étant la monnaie du jeu et les rouges des améliorations pour Garcia et ses armes.
Vous aurez aussi le droit à plusieurs passages de shoot'em up en scrolling horizontal. Ces passage ne sont pas sans fautes, mais ils permettent de varier les plaisirs dans le jeu.

Oh une crotte !! Merci Willy pour ce point de passage.
Niveau musique Akira Yamaoka s'en tire bien, on est en dessous d'un silent hill, mais les musiques correspondent parfaitement à l'ambiance et les bruitages sonores sont de qualité aussi.

Shadows of the damned se montre très linéaire et laisse peu de place à l'exploration. Ce qui nous amène à un autre point faible du jeu : sa durée de vie. 
Le jeu est découpé en 5 actes chacun divisé en 5-6 parties, il ne faut pas plus de 6-8 heures pour en voir le bout. Ajouter à cela une rejouabilitée quasi nulle et on obtient une durée de vie faible.


Conclusion.

Notre duo Garcia et Johnson (en forme pistolet.)
Avec des noms comme Sudas 51, shinji Mikami et Akira Yamaoka on ne peut qu'être légèrement déçuMalgré ses défauts, pour certains inexcusables, Shadows of the damned reste un jeu fort sympathique  grâce à son humour provocant et osé. La prise en main souple et précise permet de parcourir le jeu sans problème. Même si l'histoire et le jeu restent linéaires, Johnson est toujours là pour nous le faire oublier à coup de blagues et d'anecdotes douteuses.




Note :











Shadows of the damned : édité par EA, développé par Grasshopper Manufacture Inc et sorti en France le 23 juin 2011.