samedi 14 janvier 2012

Test Shadows of the Damned

Quand Sudas 51 (créateur de No More Heroes, Killer seven), Shinji Mikami (créateur de Resident evil, Dino crisis) et Akira Yamaoka (compositeur musical de Silent hill), s'unissent pour nous faire un jeu, il est bien normal de l'attendre avec impatience.

Il était une fois...

Vous incarnez Garcia Hotspur, chasseur de démons. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à empêcher l'enlèvement de sa femme Paula, par le seigneur des démons Fleming. Ni une ni deux vous partez la sauver direction les enfers.
Johnson.
Heureusement pour notre héros il ne part pas seul dans sa croisade. Il est accompagné de Johnson, ancien démon repenti, qui se présente sous la forme d'un crâne enflammé. Johnson a un pouvoir bien utile, il se transforme en presque tout, pistolet, fusil à pompe, mitraillette et même moto.
En plus de l'artillerie, Johnson a aussi la langue bien pendue, il n'hésitera pas à vous donner, entre deux allusions douteuses, des conseils sur ses anciens amis et sur l'enfer qu'il connait si bien.

C'est parti !!!

Le légendaire Big Boner
Après une introduction fort sympathique et jouable, vous voilà lancé dans l'histoire. On reconnaît rapidement la touche de Sudas 51 dans le jeu, ce juste équilibre de violence mélangé à du sexe et saupoudré de scatophilie. Vos points de passage ne sont autre que Willy, cousin éloigné de Johnson, qui défèque à chaque fois que vous le croisez. Ou encore Johnson qui téléphone à un numéro rose pour avoir une érection pistolière, votre pistolet se transforme alors en Big boner, qui vous permettra de flinguer des grands vilains démons.

Graphiquement le jeu accuse un sérieux retard, les textures sont pauvres, la modélisation est assez grossière, heureusement le jeu est sauvé par un character design soigné, Johnson est génial, le design des armes respire le démoniaque. Le doublage lui aussi est une réussite, l'accent mexicain de Garcia rend ses insultes espagnoles savoureuses et l'accent anglais de Johnson lui vas à ravir.

Le pad en main.

un exemple de la partie shoot'em up.
Avec shinji Mikami dans l'équipe, le gameplay ne pouvait qu'être bon. La prise en main est une version améliorée de resident evil 4 et 5. Elle est beaucoup plus souple, précise et vous permet de vous déplacer tout en visant.
Shadows of the damned propose quelques bonnes idées de gameplay, comme la gestion des ténèbres. En effet Garcia ne peut rester dans les ténèbres qu'un laps de temps limité, après quoi sa barre de vie diminuera. Pour dissiper les ténèbres tirer sur les têtes de mouton chandelier (d’après Johnson "tout le monde sait que les moutons sont des lumières".) Certains démons ne dévoileront leurs points faibles que dans les ténèbres. Vos armes peuvent aussi balancer des tirs de lumières, ce qui paralysera vos ennemis et dissipera les protections des ténèbres des autres. Après chaque boss vaincu, vous récupérerez des diamants bleus pour upgrader notre cher Johnson, qui se transformera pour devenir encore plus puissant. En parlant de diamants, vous en rencontrerez aussi des blancs et des rouges. Les blancs étant la monnaie du jeu et les rouges des améliorations pour Garcia et ses armes.
Vous aurez aussi le droit à plusieurs passages de shoot'em up en scrolling horizontal. Ces passage ne sont pas sans fautes, mais ils permettent de varier les plaisirs dans le jeu.

Oh une crotte !! Merci Willy pour ce point de passage.
Niveau musique Akira Yamaoka s'en tire bien, on est en dessous d'un silent hill, mais les musiques correspondent parfaitement à l'ambiance et les bruitages sonores sont de qualité aussi.

Shadows of the damned se montre très linéaire et laisse peu de place à l'exploration. Ce qui nous amène à un autre point faible du jeu : sa durée de vie. 
Le jeu est découpé en 5 actes chacun divisé en 5-6 parties, il ne faut pas plus de 6-8 heures pour en voir le bout. Ajouter à cela une rejouabilitée quasi nulle et on obtient une durée de vie faible.


Conclusion.

Notre duo Garcia et Johnson (en forme pistolet.)
Avec des noms comme Sudas 51, shinji Mikami et Akira Yamaoka on ne peut qu'être légèrement déçuMalgré ses défauts, pour certains inexcusables, Shadows of the damned reste un jeu fort sympathique  grâce à son humour provocant et osé. La prise en main souple et précise permet de parcourir le jeu sans problème. Même si l'histoire et le jeu restent linéaires, Johnson est toujours là pour nous le faire oublier à coup de blagues et d'anecdotes douteuses.




Note :











Shadows of the damned : édité par EA, développé par Grasshopper Manufacture Inc et sorti en France le 23 juin 2011.





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