Dans les années 90 des créateurs de jeux vidéo français se sont fait un nom. Michel Ancel avec Rayman, David Cage et son The nomad soul. Certains ont même créé de nouveaux genres comme Fréderick Raynal avec Alone in the dark. Quand Paul Cuisset, le papa de flashback annonce qu'il travaille sur un nouveau survival horreur, l'attente devient longue.
Il faut bien un début à chaque fois.
Notre petite Amy.
L'histoire vous met dans la peau de la belle Lanna Lavigna, qui vient juste de s'enfuir du centre Phoenix, avec la jeune Amy qui servait de cobaye. Pendant votre fuite en train, un accident arrive. Vous vous réveillez quelques temps plus tard seule. Enfin presque, puisque des monstres et des millitaires vous attendent. Comme si tout cela ne suffisait pas, vous êtes aussi contaminée par un virus qui est mystérieusement soigné par la présence d'Amy.
Lanna et Amy.
Niveau gameplay, l’interaction entre Lanna et Amy, est le point central du jeu. Ce qui a donné de bonnes idées. Comme dit plus haut, vous êtes contaminée par un virus, si vous restez trop longtemps loin d'Amy, vous vous transformerez rapidement en monstre. Pour pallier ce problème, vous pouvez vous injecter un antidote temporaire. Mais vous découvrirez des avantages à ne pas se soigner trop tôt. Les monstres peuvent vous prendre pour l'un des leurs, si votre niveau de contamination est assez élevé, et si vos déplacements ne sont pas trop rapides.
Lanna et Amy.
Amy est votre bien le plus précieux. En plus de vous protéger du virus, elle augmente aussi votre vitesse de régénération. En contre partie vous devez la protéger et l'aider à avancer avec vous. Il est possible de donner la main à Amy pour qu'elle vous suive, ou lui demander d'attendre (ne tardez pas trop, car Amy panique vite et essaye de vous rejoindre). Ces actions vous serviront pour résoudre des énigmes, par exemple elle actionnera un bouton permettant d'activer l’ascenseur sur lequel vous êtes. Il est possible de vous cacher, sous un bureau, dans un placard, pour éviter un tour de garde ou un monstre. Notre petite Amy a aussi des pouvoirs, qu'il faut débloquer en l'amenant à côté d'un glyphe qu'elle doit dessiner. Parmi ses pouvoirs on trouve une bulle anti-son. Car oui le son a une importance dans le jeu. Lanna étant fragile, il est préférable d'éviter les combats inutiles. Quand il s'agit de passer discrètement et que le sol est jonché de bris de verre, c'est le moment de mettre sa bulle. Ce pouvoir créé une bulle qui isole phoniquement l'intérieur de celle-ci. Il vous est donc possible de passer sans que les monstres ne vous entendent.
Quelques problèmes.
Une dose pour quelques instants de répits
Venons-en aux défauts. Malgré ses qualités AMY n'est pas exempt de problèmes. Le premier que l'on remarque est le niveau graphique léger du soft. Les personnages sont plutôt bien modélisés, quand aux animations et aux déplacements, ils sont rigides. La plupart des décors sont fades et les textures ne sont pas extraordinaires, mais une atmosphère oppressante et malsaine s'en dégage. Un autre problème vient de la faible durée de vie du jeu, qui est masqué par un système de point de contrôle catastrophique. Il n'est pas rare de recommencer plusieurs fois un passage, qui vous demande plus de 15 minutes de jeux.
Conclusion.
La fin est proche.
Il faut savoir que AMY est un jeu indépendant qui est vendu uniquement en téléchargement sur le Xbox live arcade ou le PSN. Le jeu est proposé à un prix attractif, 800 MS sur le XBL et 10€ sur le PSN.
Nous voilà devant un jeu contrasté. Mais vu le prix de celui-ci, on lui pardonne ses défauts. Si comme moi vous voulez soutenir l'univers du jeu indépendant jetez-vous dessus. De mon point de vue, il est préférable de payer 10€ pour un jeu indépendant et soutenir ses auteurs que payer des DLC à 15€ pour 4-5 cartes multijoueurs. Et qui sait, cela permettra peut être à Paul Cuisset de bosser sur un titre AAA.
Note :
AMY : édité par Lexique numérique, développé par Vector Cell et sorti en France le 11 janvier 2012.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire